Thème: Alimentation

Il est bien connu que l’alimentation joue un rôle important en cas de spondylarthrite ankylosante. Car une alimentation équilibrée peut contribuer à réduire les inflammations et à atténuer les symptômes, améliorant ainsi la qualité de vie des personnes atteintes. Mais dans quels aliments se trouvent les nutriments les plus importants? Un aperçu.

Le PD Dr Michael J. Nissen, lauréat du Prix de la recherche sur la spondylarthrite et médecin-conseil de la SSSA, a mené une enquête en ligne auprès de personnes atteintes de spondylarthrite sur le thème de l’alimentation et du jeûne par intervalles. Avec le soutien de la SSSA, plus de 500 personnes ont pu être interrogées. On dispose maintenant des premières conclusions, que l’initiateur de l’étude met lui-même en perspective.

Un poids corporel équilibré et une alimentation consciente sont décisifs dans la gestion de la spondylarthrite ankylosante. Or, il s’avère qu’un patient atteint d’axSpA sur cinq est concerné par l’obésité. Dans les cas particulièrement graves, il est aujourd’hui possible de réduire le poids par le biais de médicaments. Mais des méthodes plus douces, comme le jeûne par intervalles, sont de plus en plus appréciées par les personnes concernées.

À côté du traitement médical, l’alimentation peut jouer un rôle important dans le soulagement des symptômes de la spondylarthrite ankylosante. Une étude récente menée en Suède a mis en lumière l’importance de l’alimentation dans la spondylarthrite ankylosante et la manière dont elle peut influencer la qualité de vie des personnes atteintes. Il s’est avéré qu’elles ne reçoivent justement pas assez de ce dont elles pourraient profiter le plus.

La tendance du yoga ne faiblit pas depuis plusieurs décennies et de nouvelles variantes de cet enseignement originaire d’Inde ne cessent de se développer. La doctrine de santé appelée ayurveda compte également de nombreux adeptes fidèles. Dans le cas de la spondylarthrite ankylosante en particulier, ces approches globales de la mobilité, de l’alimentation et de la relaxation peuvent être de précieux compléments aux autres thérapies.

Payam Bidari (38) de Montreux VD est architecte, artiste et nutritionniste. Et il se sert de ses expériences personnelles avec la spondylarthrite ankylosante pour accompagner d’autres personnes concernées.

De nombreuses études indiquent que la flore intestinale a une influence importante sur la spondylarthrite ankylosante. Et de nombreuses personnes concernées font état d’améliorations notables après un changement d’alimentation. À Genève, un groupe de patients atteints de spondylarthrite s’est laissé initier à ce sujet passionnant par une diététicienne lors d’un événement organisé par la SSSA.

La recherche sur la spondylarthrite s’étend de la médecine aux sciences sociales en passant par la physiothérapie et la science nutritionnelle. Leur point commun est de vouloir mieux comprendre la situation des personnes concernées afin de leur permettre de mieux vivre.

À l’approche de l’hiver, la vitamine D lors de la spondylarthrite revient au centre de l’attention, car cette vitamine essentielle pour de nombreuses fonctions corporelles est produite en grande partie par la peau sous l’effet du rayonnement solaire. De nombreuses personnes souffrent donc surtout en hiver d’une carence en vitamine D. Une étude vient de montrer pour la première fois que cela peut être particulièrement dangereux pour les personnes atteintes de spondylarthrite. Il existe toutefois différentes possibilités de prévenir une carence ou de la compenser.

De nombreuses personnes atteintes de spondylarthrite ou de rhumatisme se nourrissent principalement de végétaux. Ce n’est pas un hasard. Les légumes et les fruits constituent – ensemble avec des graisses de qualité – le cœur d’une alimentation anti-inflammatoire. C’est une telle alimentation que la nouvelle brochure «L’impact de l’alimentation. Le régime alimentaire en cas de rhumatisme inflammatoire» de la Ligue suisse contre le rhumatisme souhaite encourager.