Imaginez que vous ayez eu un accident et que vous soyez transporté aux urgences les plus proches, gyrophares allumés. Vous n’êtes plus capable de communiquer et aucun membre de votre famille n’est présent. On soupçonne une blessure à la colonne vertébrale – particulièrement dangereuse pour vous, en tant que personne atteinte de spondylarthrite, en raison d’une possible ossification de la colonne vertébrale et de la tendance croissante à la perte osseuse (ostéoporose), surtout chez les personnes concernées d’un certain âge.
Vous êtes transporté en salle de réanimation. Dans votre portefeuille, le personnel hospitalier trouve une information indiquant que vous êtes atteint(e) de spondylarthrite ankylosante. Cette information est très importante pour la suite du traitement. Les spécialistes lancent différents examens, dont une tomodensitométrie (TDM). La question qui se pose alors est de savoir s’ils peuvent utiliser les mêmes mesures lors de l’évaluation des images que pour les personnes ne souffrant pas de spondylarthrite. Sur ce point, l’incertitude régnait jusqu’à présent. Des chercheurs de l’Hôpital universitaire de Zurich (USZ) ont voulu changer cela et se sont penchés sur cette question.