Le but de cette étude de M. Uludag et al. était de définir la qualité de vie et l’ampleur des dépressions de personnes intimement liées à un patient spondylarthritique. On a donc examiné les partenaires de 25 spondylarthritiques (21 femmes et quatre hommes) et 25 partenaires de probants bien-portants. Tous les participants ont rempli le questionnaire rédigé à cet effet («36-item Short Form Health Survey», «17-item Hamilton Depression Rating Scale»). L’âge moyen des partenaires des patients spondylarthritiques était de 35 ans. Celui des partenaires des personnes en bonne santé, un peu plus élevé: 36,26 ans.
Le verdict est net: tant concernant la santé psychique que l’état général; l’état émotionnel et la fonction sociétale, les résultats obtenus chez les partenaires de spondylarthritiques étaient plus mauvais que ceux du groupe de contrôle. La différence était très marquée surtout pour la dépression. Et, chez les partenaires de spondylarthritiques, il y avait un rapport étroit entre l’humeur dépressive et l’état de santé général, aussi bien qu’en fonction de la durée de maladie du partenaire. La corrélation entre les douleurs physiques et l’intensité de la dépression était aussi marquée.
M. Uludag, H. Unalan, H. Tuzun et al. «Assessment of quality of life and depression in spouses of patients with ankylosing spondylitis», Rheumatol Int. 2012 Nov; 32 (11) 3511-6. Cerrahpasa Medical Faculty, Department of Physical Medicine and Rehabilitation, Istanbul University, Istanbul, Turkey.