«J’ai eu les premiers symptômes quand j’étais enfant et j’ai alors été traité pour des ‹rhumatismes infantiles›. Ce n’est que bien des années plus tard, sur un ancien lieu de travail, que ma supérieure de l’époque m’a dit qu’elle aussi avait ces symptômes et que c’était probablement la spondylarthrite. Sur la radiographie, on voyait alors déjà des dommages à l’articulation sacro-iliaque et j’ai également été testé positivement pour le gène HLA. J’ai ensuite aussi eu des phases calmes. Il y a un an, j’ai pu commencer à prendre des immunosuppresseurs, ce qui a nettement amélioré la situation. Je craignais le risque accru
d’infection, car j’étais déjà souvent malade auparavant. Mais la thérapie m’a permis d’être beaucoup plus en forme. Elle est toutefois relativement coûteuse pour moi, car je ne suis pas capable de travailler à 100% à cause de la maladie. Je travaille à la réception d’un cabinet de pédiatrie.
«Le bodybuilding est l’un des meilleurs sports»
Quand j’étais enfant, je jouais au football, mais à un moment donné, cela n’était plus possible. Je pensais que les douleurs étaient dues au fait que j’en faisais trop. Il y avait tellement de symptômes différents que je me suis demandé si tout cela pouvait provenir de la même maladie. En tant que jeune adulte, je n’avais toutefois pas conscience que je devais clarifier la situation. J’aurais sans doute pu m’épargner quelques années, mais j’ai vraisemblablement aussi un peu évité le diagnostic. Avant même le diagnostic, il y a environ douze ans, j’ai commencé à faire de la musculation. Cela renforce également les muscles du dos. Mais il faut être très attentif à la bonne posture. Je m’entraîne cinq fois par semaine, y compris la force et l’endurance. Mais plus d’entraînement n’est pas automatiquement meilleur et le développement musculaire ne se fait pas au gymnase, mais surtout pendant les phases de récupération. Mon rhumatologue connaît mes habitudes d’entraînement et les a approuvées.