Revue «vertical»

Est-ce que l’alimentation a une influence sur l’activité de la spondylarthrite? Pour le Pr Olaf Adam et la Dre Gudrun Lind-Albrecht, c’est incontestable. Ces deux médecins viennent de publier un livre à ce sujet. ils préconisent une alimentation pauvre en graisses animales, dans laquelle le poisson détrône la viande.

L’entraînement musculaire médical (eMM) est tout bénéfice pour la personne qui le pratique. L’eMM convient en principe à tout spondylarthritique. Ce qui importe aussi c’est que tous les facteurs de condition physique soient activés pendant l’entraînement.

On connaît la nocivité du tabac sur les poumons et son action néfaste sur la tension artérielle. Ce qui est moins connu, c’est que le tabagisme accroît – au stade précoce surtout – les symptômes de la spondylarthrite (douleurs inflammatoires ou altérations osseuses). C’est ce que révèle une nouvelle étude de cliniques françaises.

«Tu gères?». Une expression souventutilisée lorsqu’on demande à quelqu’un comment elle vient à bout d’une activité. Moins courante est la question de savoir si nous nous maîtrisons nous-mêmes, si nous avons le contrôle de nous même. La clé de voûte de l’autogestion, c’est comment gérer ses propres capacités physiques et réserves. Et les spondylarthritiques sont plus encore sollicité en matière d’autogestion.

L’étude Bechterew sur le mouvement de la Société suisse de la spondylarthrite ankylosante (SSSa) et de l’Hôpital universitaire de Zurich se termine et les résultats les plus importants ont été publiés: l’entraînement cardiovasculaire améliore nettement le bien-être des spondylarthritiques. Ils peuvent faire de l’entraînement d’endurance malgré la maladie. Entraînement qui pourrait avoir un effet bénéfique sur les douleurs et la fatigue.

La vitamine D exerce une influence positive sur les os et la musculature. Les récentes études de la Dr Heike Bischoff-Ferrari, de l’Hôpital universitaire de Zurich, l’ont démontré. L’actuelle étude Bechterew sur le mouvement, en collaboration avec la Société suisse de la spondylarthrite ankylosante, a révélé que le taux de vitamine D chez nombre des 106 participants était insuffisant. Raison pour laquelle la Dr Bischoff-Ferrari recommande une prise quotidienne de préparations vitaminées. Elle participe aussi à une étude international de grande envergure visant à prouver scientifiquement les effets positifs de la vitamine D.

l’ankylose de la colonne vertébrale menace la plupart des spondylarthritiques, plus ou moins d’un individu à l’autre. Mais, dans la majorité des cas, l’ossification évolue au même rythme, précise le Dr Xenofon Baraliakos. Ce rhumatologue de Herne, en allemagne, a aussi constaté que la colonne dorsale est la plus touchée. En dépit de nombreuses questions encore sans réponses, il considère que la thérapie par le mouvement est aussi importante que la thérapie médicamenteuse pour combattre l’ankylose.

Les spondylarthritiques ont besoin de mouvement, aussi en hiver. Mais quel sport pratiquer? Et justement, celui qui domine la saison froide soulève parfois des questions: est-ce que les spondylarthritiques ne feraient pas mieux de renoncer au ski?

Plus que quiconque, les spondylarthritiques doivent craindre une fracture du rachis. Un petit incident suffit souvent pour provoquer une fracture, particulièrement, l’âge venant. Et ce sont fréquemment les vertèbres cervicales qui sont touchées. Le diagnostic posé sitôt après l’accident peut empêcher des complications supplémentaires.

Les spondylarthritiques ont souvent à lutter contre les troubles du sommeil. Une étude portant sur ce sujet révèle que 69% des 125 participants souffrent de troubles du sommeil. Le rapport entre ‘insomnie et les douleurs inflammaoires est avéré et, outre le traitement rhumatologique, d’autres thérapies sont propres à améliorer la qualité du sommeil.