Revue «vertical»

Pour les personnes atteintes de spondylarthrite ankylosante – axSpA, l’équilibre entre activité et repos est un défi particulièrement difficile à relever. Les inflammations et les douleurs entraînent le corps et le psychisme dans un cercle vicieux. Les techniques de relaxation et les approches psychosomatiques peuvent permettre d’en sortir. Il est même possible aujourd’hui de les combiner avec l’exercice physique. Mais à quoi ressemblent concrètement ces techniques de relaxation et comment les intégrer dans la vie quotidienne?

Un poids corporel équilibré et une alimentation consciente sont décisifs
dans la gestion de la spondylarthrite ankylosante. Or, il s’avère qu’un patient
atteint d’axSpA sur cinq est concerné par l’obésité. Dans les cas particulièrement
graves, il est aujourd’hui possible de réduire le poids par le biais de
médicaments. Mais des méthodes plus douces, comme le jeûne par intervalles,
sont de plus en plus appréciées par les personnes concernées.

Il ne se passe guère de jour sans qu’un nouveau titre ne fasse état d’un progrès révolutionnaire lié à l’intelligence artificielle (IA). Cela suscite des espoirs compréhensibles, y compris chez les personnes atteintes de spondylarthrite ankylosante. Il ne fait aucun doute que l’IA est entrée depuis longtemps dans la pratique et la recherche médicales. Mais comment peut-elle faire avancer le diagnostic, le traitement et la recherche sur la spondylarthrite à l’avenir? Et les espoirs sont-ils justifiés? 

Bienvenue au 100^e numéro du «vertical»! C’est un honneur et un plaisir tout particulier de vous accompagner à travers ce numéro anniversaire, dans lequel nous reviendrons non seulement sur l’histoire de notre revue, mais surtout sur le rôle important de l’information, de l’éducation et de la formation des patients dans la spondylarthrite ankylosante.

La tendance du yoga ne faiblit pas depuis plusieurs décennies et de nouvelles variantes de cet enseignement originaire d’Inde ne cessent de se développer. La doctrine de santé appelée ayurveda compte également de nombreux adeptes fidèles. Dans le cas de la spondylarthrite ankylosante en particulier, ces approches globales de la mobilité, de l’alimentation et de la relaxation peuvent être de précieux compléments aux autres thérapies.

Nous inspirons et expirons environ 20 000 fois par jour. La respiration est l’une des fonctions les plus importantes de notre corps. Vu qu’en cas de spondylarthrite, non seulement la colonne vertébrale, mais aussi la cage thoracique peut se raidir, la respiration des personnes concernées peut également être affectée. Une thérapie respiratoire ciblée peut y remédier. Un tel entraînement a en plus de nombreux autres effets positifs.

Bien que des millions de personnes dans le monde soient touchées par la spondyloarthrite axiale (axSpA), les retards de diagnostic sont encore longs et l’accès à un traitement approprié est souvent limité. Mais de grands progrès dans la recherche donnent aussi des raisons d’espérer. Dans ce contexte, les personnes concernées et la SSSA jouent un rôle de plus en plus important.

Le principe «aide à l’entraide» est profondément ancré dans l’ADN de la SSSA. Et ce depuis 45 ans. De plus en plus, d’autres acteurs du secteur de la santé, comme les hôpitaux par exemple, prennent aussi conscience de la fonction importante des organisations d’entraide comme la SSSA et les intègrent dans le système global. Quel rôle la SSSA peut-elle jouer dans ce contexte et comment les personnes concernées peuvent-elles profiter de manière optimale des différentes offres?

La «nature sur ordonnance» existe dans un nombre croissant de pays. Les médecins prescrivent par exemple deux heures de nature par semaine à leurs patients. L’arrière-plan: des études scientifiques ont montré qu’un séjour dans la nature a de nombreux effets positifs sur la santé. Nombre d’entre eux sont également pertinents pour les personnes atteintes de spondylarthrite ankylosante – surtout si le temps passé dans la nature est combiné avec de l’activité physique.

Le thème de l’hérédité de la spondylarthrite ankylosante préoccupe les chercheuses et les chercheurs déjà depuis longtemps. Comment et par quelles voies la maladie est-elle transmise? Quels sont les facteurs nécessaires pour qu’un descendant soit également touché par la maladie? Beaucoup de choses ne sont pas encore claires. Mais les familles concernées montrent une chose: l’union fait la force.